Vasili Ponomaryov (no 13) célèbre après avoir marqué un but au premier tiers dans un gain de 5-3 de la Russie contre les États-Unis au Mondial junior 2021.
La Russie, qui a misé sur une créativité et une possession de rondelle dignes des bonnes vieilles années, a amorcé son Mondial junior 2021 avec un triomphe de 5-3 contre ses rivaux des États-Unis vendredi à Edmonton.
Vasili Ponomaryov a touché la cible deux fois, alors que Zakhar Bardakov, Ilya Safonov et Yegor Chinakhov ont marqué une fois chacun. Le capitaine américain Cam York a obtenu un but et une aide, tandis que John Farinacci et Trevor Zegras ont aussi marqué pour les États-Unis, qui n’ont pu combler un déficit de 4-1.
Vasili Ponomaryov a touché la cible deux fois, alors que Zakhar Bardakov, Ilya Safonov et Yegor Chinakhov ont marqué une fois chacun. Le capitaine américain Cam York a obtenu un but et une aide, tandis que John Farinacci et Trevor Zegras ont aussi marqué pour les États-Unis, qui n’ont pu combler un déficit de 4-1.
Russie - États-Unis - Championnat mondial junior 2021 de l’IIHF
Dans un duel de deux gardiens de but sélectionnés en première ronde dans la LNH, Yaroslav Askarov (11e au total par Nashville en 2020) a eu le dessus sur Spencer Knight (11e au total par Floride en 2019). Knight a été remplacé par Dustin Wolf au deuxième tiers, après avoir accordé quatre buts sur douze tirs. Les Américains ont obtenu 26 tirs contre 24 pour les Russes.
Les deux entraîneurs-chefs faisaient leurs débuts dans ce rôle au Mondial junior : la légende russe Igor Larionov et l’entraîneur de longue date du Collège de Providence, Nate Leaman. Les deux ont été des entraîneurs adjoints dans le passé. Larionov, en 2020, (médaille d’argent sous les ordres de Valeri Bragin) et Leaman en 2007 (médaille de bronze sous les ordres de Ron Rolston) et en 2009 (cinquième place sous les ordres de Rolston).
Les attentes sont élevées envers ces deux équipes aspirantes au titre. La Russie vise une première médaille d’or depuis 2011. Le dernier sacre des Américains remonte à 2017.
Les Russes ont tenu leurs adversaires en échec en début de rencontre et ont été les premiers à s’imposer offensivement. Artemi Knazyev a décoché un tir du côté gauche que Ponomaryov a fait dévier avec son corps, trompant la vigilance de Knight. C’était alors 1-0 après 8 min 7 s de jeu.
Les Américains ont répliqué à 14 min 1 s. York a décoché un tir non voilé du point d’appui qui s’est faufilé sous le bloqueur d’Askarov. Ce but a donné une certaine frousse aux partisans russes, qui se sont souvenus des hauts et des bas d’Askarov durant le parcours vers la médaille d’argent de l’an dernier.
Tôt au deuxième engagement, le défenseur Maxim Groshev a rejoint Bardakov grâce à une spectaculaire longue passe. L’attaquant du Vityaz de Podolsk a marqué seulement un but en 27 matchs cette année dans la KHL. Cependant, quand il s’est frayé un chemin derrière la défensive américaine, il a eu des allures d’un Alexander Mogilny, logeant la rondelle entre les jambières de Knight à 3 min 12 s pour porter le compte à 2-1.
Les francs-tireurs des États-Unis commençaient à bien paraître. Bobby Brink a raté une cage béante et Cole Caufield a presque déjoué Askarov d’un effort individuel. Bardakov a atteint Brink au visage à 8 min 38 s, ce qui a permis aux États-Unis de profiter d’un deuxième avantage numérique, mais sans rien générer.
Ponomaryov a procuré une avance de deux buts aux Russes seulement 28 secondes après la fin de la punition à Bardakov. Au cercle de mise au jeu de gauche, le joueur originaire de Moscou, qui a récolté neuf points en neuf parties cette saison avec les Cataractes de Shawinigan de la LHJMQ, a saisi une mauvaise passe de Jackson Lacombe en provenance du coin, puis a faufilé le disque derrière Knight.
Knight aurait voulu revoir le quatrième but de la Russie. Le cerbère partant du Collège de Boston a quitté son filet pour dégager la rondelle contre la rampe, mais Safronov l’a saisie à la pointe droite. Son tir a dévié sur le bloqueur de Knight pour aboutir dans le filet, à 12 min 15 s. Leaman en avait assez vu et a envoyé Wolf devant le filet.
À 9 min 57 s en troisième période, les tenaces Américains ont réduit l’écart à 4-2. L’arrière Drew Helleson s’est avancé de la ligne bleue pour prendre un tir du poignet dans la circulation; Farinacci a saisi le retour et tiré par-dessus Askarov.
Avec moins de huit minutes à jouer, Chinakhov a dérobé la rondelle à Lacombe à la ligne bleue des Russes pour s’échapper, mais Wolf a fermé la porte.
Pendant que Wolf était au banc à la faveur d’un sixième joueur, Zegras a porté le compte à 4-3 en supériorité numérique, avec 2 min 18 s à écouler, prenant un tir parfait près du poteau gauche d’Askarov. Cependant, Chinakhov a fait mouche dans un filet désert avec 21 secondes à faire dans la partie pour garantir la victoire de la Russie.
Ce match a été un autre beau chapitre de l’une des plus grandes rivalités du Mondial junior. Jusqu’à ce match d’ouverture du jour de Noël, les Américains avaient eu le dessus lors des derniers duels. Ils avaient remporté les cinq derniers depuis le 29 décembre 2016, notamment en quart de finale en 2018 (4-2) ainsi qu’en demi-finale en 2017 (4-3 grâce au but gagnant en tirs de barrage de Troy Terry) et en 2019 (2-1).
À son prochain affrontement samedi, les États-Unis ont rendez-vous avec les Autrichiens, nouvellement promus, tandis que les Russes croiseront le fer avec les Tchèques dimanche. La troupe de Larionov ne peut se permettre de les prendre à la légère. L’an passé, la Russie a amorcé son tournoi avec un revers de 4-3 contre la République tchèque devant une foule partisane à Ostrava. Ce parcours vers l’or de 2021 ne fait que commencer.
Les deux entraîneurs-chefs faisaient leurs débuts dans ce rôle au Mondial junior : la légende russe Igor Larionov et l’entraîneur de longue date du Collège de Providence, Nate Leaman. Les deux ont été des entraîneurs adjoints dans le passé. Larionov, en 2020, (médaille d’argent sous les ordres de Valeri Bragin) et Leaman en 2007 (médaille de bronze sous les ordres de Ron Rolston) et en 2009 (cinquième place sous les ordres de Rolston).
Les attentes sont élevées envers ces deux équipes aspirantes au titre. La Russie vise une première médaille d’or depuis 2011. Le dernier sacre des Américains remonte à 2017.
Les Russes ont tenu leurs adversaires en échec en début de rencontre et ont été les premiers à s’imposer offensivement. Artemi Knazyev a décoché un tir du côté gauche que Ponomaryov a fait dévier avec son corps, trompant la vigilance de Knight. C’était alors 1-0 après 8 min 7 s de jeu.
Les Américains ont répliqué à 14 min 1 s. York a décoché un tir non voilé du point d’appui qui s’est faufilé sous le bloqueur d’Askarov. Ce but a donné une certaine frousse aux partisans russes, qui se sont souvenus des hauts et des bas d’Askarov durant le parcours vers la médaille d’argent de l’an dernier.
Tôt au deuxième engagement, le défenseur Maxim Groshev a rejoint Bardakov grâce à une spectaculaire longue passe. L’attaquant du Vityaz de Podolsk a marqué seulement un but en 27 matchs cette année dans la KHL. Cependant, quand il s’est frayé un chemin derrière la défensive américaine, il a eu des allures d’un Alexander Mogilny, logeant la rondelle entre les jambières de Knight à 3 min 12 s pour porter le compte à 2-1.
Les francs-tireurs des États-Unis commençaient à bien paraître. Bobby Brink a raté une cage béante et Cole Caufield a presque déjoué Askarov d’un effort individuel. Bardakov a atteint Brink au visage à 8 min 38 s, ce qui a permis aux États-Unis de profiter d’un deuxième avantage numérique, mais sans rien générer.
Ponomaryov a procuré une avance de deux buts aux Russes seulement 28 secondes après la fin de la punition à Bardakov. Au cercle de mise au jeu de gauche, le joueur originaire de Moscou, qui a récolté neuf points en neuf parties cette saison avec les Cataractes de Shawinigan de la LHJMQ, a saisi une mauvaise passe de Jackson Lacombe en provenance du coin, puis a faufilé le disque derrière Knight.
Knight aurait voulu revoir le quatrième but de la Russie. Le cerbère partant du Collège de Boston a quitté son filet pour dégager la rondelle contre la rampe, mais Safronov l’a saisie à la pointe droite. Son tir a dévié sur le bloqueur de Knight pour aboutir dans le filet, à 12 min 15 s. Leaman en avait assez vu et a envoyé Wolf devant le filet.
À 9 min 57 s en troisième période, les tenaces Américains ont réduit l’écart à 4-2. L’arrière Drew Helleson s’est avancé de la ligne bleue pour prendre un tir du poignet dans la circulation; Farinacci a saisi le retour et tiré par-dessus Askarov.
Avec moins de huit minutes à jouer, Chinakhov a dérobé la rondelle à Lacombe à la ligne bleue des Russes pour s’échapper, mais Wolf a fermé la porte.
Pendant que Wolf était au banc à la faveur d’un sixième joueur, Zegras a porté le compte à 4-3 en supériorité numérique, avec 2 min 18 s à écouler, prenant un tir parfait près du poteau gauche d’Askarov. Cependant, Chinakhov a fait mouche dans un filet désert avec 21 secondes à faire dans la partie pour garantir la victoire de la Russie.
Ce match a été un autre beau chapitre de l’une des plus grandes rivalités du Mondial junior. Jusqu’à ce match d’ouverture du jour de Noël, les Américains avaient eu le dessus lors des derniers duels. Ils avaient remporté les cinq derniers depuis le 29 décembre 2016, notamment en quart de finale en 2018 (4-2) ainsi qu’en demi-finale en 2017 (4-3 grâce au but gagnant en tirs de barrage de Troy Terry) et en 2019 (2-1).
À son prochain affrontement samedi, les États-Unis ont rendez-vous avec les Autrichiens, nouvellement promus, tandis que les Russes croiseront le fer avec les Tchèques dimanche. La troupe de Larionov ne peut se permettre de les prendre à la légère. L’an passé, la Russie a amorcé son tournoi avec un revers de 4-3 contre la République tchèque devant une foule partisane à Ostrava. Ce parcours vers l’or de 2021 ne fait que commencer.