Connor Bedard a été dominant du début à la fin du match, marquant un joli bijou de but à l’issue d’une échappée en première période et menant le Canada vers un gain de 11-2 contre l’Allemagne, mercredi soir, à Halifax. La victoire permet au Canada d’afficher un bilan de 1-1 tandis que les Allemands montrent maintenant une fiche de 0-2, si bien qu’ils pourraient devoir batailler avec l’Autriche pour éviter l’obligation de disputer la ronde de relégation.
 
Le Canada a maintenant remporté 27 de ses 28 matchs contre l’Allemagne dans les annales du tournoi U20, la seule victoire des Allemands, au compte de 7-6, ayant été enregistrée en 1981.
 
Le Canada disputera son prochain match dès jeudi, contre les Autrichiens, tandis que l’Allemagne et l’Autriche s’affronteront à l’occasion de ce match qui promet d’être crucial, vendredi.

Le Canada a rapidement pris les devants dans la rencontre, ayant notamment eu droit aux trois seuls avantages numériques de la première période. Les Canadiens ont tiré profit de leur premier jeu de puissance à l’issue d’un magnifique échange de passes à trois joueurs à l’issue d’une poussée à l’attaque. Olen Zellweger a alimenté Bedard dans le cercle et celui-ci a rejoint Dylan Guenther du côté opposé pour un but facile à 6:46.
 
Moins de cinq minutes plus tard, toutefois, les Allemands ont créé l’égalité au moyen d’un but qui avait un odeur trop familière pour les partisans qui espéraient voir du jeu plus solide devant le filet de l’équipe locale. Le tir des poignets de routine de Roman Kechter s’est faufilé entre les jambières de Thomas Milic à 11:08 et les partisans ont maugréé. Milic a disputé la deuxième moitié du premier match de l’équipe après avoir remplacé Benjamin Gaudreau, qui a accordé cinq buts au cours d’une soirée difficile.
 
Toutefois, cela n’a pas eu d’importance. Le Canada a marqué à nouveau en supériorité numérique quand Shane Wright a poussé au fond du filet une rondelle libre depuis l’embouchure du filet. Quatre minutes plus tard, Bedard a été éblouissant. Logan Stankoven l’a alimenté avec une passe qui était un peu derrière lui, mais Bedard a tournoyé et a bien contrôlé la rondelle pour quand même filer seul en zone adverse et décocher un tir balayé parfait au-delà du gant étendu de Simon Wolf à 17:26 pour une avance de 3-1.
 
Bedard a inscrit son deuxième but du match après seulement 62 secondes de jeu en période médiane à la suite d’une erreur commise par les Allemands. Wolf est allé chercher une rondelle libre à côté de son filet, mais le bâton du défenseur Rayan Bettahar a fait dévier le disque de sa trajectoire, celui-ci se retrouvant devant, où Bedard a pu marquer dans une cage béante.
 
Ce dernier a complété un tour du chapeau à 13:57 à l’occasion d’une autre supériorité numérique, décochant un tir au-dessus du gant de Wolf. Peu après, Bettahar a écopé d’une pénalité de match pour un coup à la tête aux dépens d’Adam Fantilli et le Canada a explosé à un rythme record, enfilant quatre buts en avantage numérique. Deux de ces filets ont été inscrits à la suite de jolies passes d’un côté à l’autre de la patinoire de Bedard à Guenther.
 
Brandt Clarke a ajouté un but sur un boulet décoché de la ligne bleue, puis Logan Stankoven a complété l’assaut offensif d’un tir à bout portant alors qu’il ne restait que 3,2 secondes à faire à l’engagement. Les cinq buts en avantage numérique que le Canada a inscrits au cours de la période ont établi un nouveau record U20 et, après 40 minutes de jeu, Bedard avait six points à sa fiche.
 
Le Canada a atteint le cap de la dizaine à 1:22 de la troisième période sur un long tir de Zack Ostapchuk qui a battu Rihards Babulis. Celui-ci s’était amené en relève d’un Wolf malmené et en était à ses débuts avec l’équipe allemande.
 
Bedard a récolté son septième point, une autre mention d’aide, pendant que les partisans avaient commencé à faire la vague. Il a filé d’un bout à l’autre de la patinoire et laissé la rondelle à Joshua Roy, qui a battu Babulis d’un solide tir pour un pointage de 11-1.
 
L’Allemagne a marqué son deuxième but de la soirée pendant une supériorité numérique, un long boulet de Philip Sinn qui a fait mouche.